Recherches généalogiques

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La recherche généalogique à Radebeul

Descendants, ancêtres - non, il ne s'agit pas ici de circulation routière. Bien que certains processus semblent y être étrangers, il s'agit ici d'étudier les ancêtres et les enfants/petits-enfants/arrière-petits-enfants (descendants) d'une personne au moyen de documents officiels. Ces preuves se trouvent entre autres dans les archives, dont celles de notre ville. Nous vivons à une époque d'instabilité : qu'il s'agisse de la paix sociale, de la situation économique ou du climat politique, tout est aussi changeant que les piliers individuels supposés solides (famille, profession, environnement, etc.). Quelles sont mes racines ? La question de ses propres origines s'accompagne rapidement de la question : qui suis-je ? Derrière chaque nom de la chaîne d'ancêtres se cache un destin individuel qui ne demande qu'à être découvert, il fait partie d'un tissu de générations auquel s'ajoute sa propre existence. La curiosité et la quête d'identité sont des impulsions qui font que la généalogie est actuellement en plein essor dans notre pays, avec une tendance à la hausse. La recherche touche aux conditions de vie, au statut social ou à la structure relationnelle du clan - qui sait ce que l'on découvrira ; surprise comprise. Mais à première vue, le vaste domaine de la recherche sur la famille est aussi confus que certaines relations familiales transgénérationnelles. Il résulte de l'interaction entre la recherche des ancêtres et celle des descendants. Au Moyen-Âge, la preuve de son origine légitime était essentielle pour l'attribution à un certain statut ou pour l'admission dans un cercle de personnes choisies et donc pour l'exercice de certains droits. La preuve de la naissance était particulièrement décisive dans les questions de succession. Au milieu du 19e siècle, la bourgeoisie aisée a commencé à s'intéresser de près à son ascendance. Des maisons d'édition (1847 à Görlitz) et des associations (1869 à Berlin, 1870 à Vienne) virent le jour. L'association "Roland. Sächsischer Landesverein für Familienforschung und Wappenkunde e. V." existe encore aujourd'hui sous le nom de "Dresdner Verein für Genealogie". En 1904, le "Zentralstelle für Deutsche Personen- und Familiengeschichte" a ouvert ses portes à Leipzig, qui a également encore une grande importance aujourd'hui sous le nom de "Deutsche Zentralstelle für Genealogie" (auprès des archives d'État de Leipzig). Les nazis ont ensuite abusé politiquement de ce domaine thématique sous le troisième Reich. Il a fallu du temps pour que l'étude de son propre clan s'émancipe de cet héritage négatif, mais ce hobby jouit aujourd'hui d'une grande popularité auprès de groupes de population très divers, poussés par leur propre "févre de chasse".

Les médias modernes et les technologies informatiques offrent notamment de toutes nouvelles possibilités de recherche et de mise en réseau. Tout d'abord, s'il y en a, ou si c'est possible et souhaité, il faut demander toutes les informations aux membres de la famille, sans oublier les parents plus éloignés. Outre les noms et les dates, il convient de noter méticuleusement les anecdotes, les épisodes et les récits afin d'en vérifier ultérieurement l'authenticité d'un œil critique. Lors des fêtes de famille, il peut être utile de distribuer des questionnaires et de demander des photos, des notes manuscrites, des actes, des documents commerciaux, des bibles de famille ou d'autres sources généalogiques. Des informations. En outre, il s'est avéré utile d'établir sa propre documentation par écrit dans des classeurs et d'utiliser parallèlement un programme de généalogie informatique. Une fiche personnelle est établie pour chaque personne enregistrée (des modèles, y compris de questionnaires, sont disponibles sur Internet). Pour la numérotation des parents et pour la clarté, le système dit "Kekule" a été introduit dès 1898 : la personne de départ (sujet) reçoit le chiffre 1, ses parents 2 (père) et 3 (mère). Les grands-parents les chiffres 4-7, etc. Le bureau d'état civil gère, entre autres, les enregistrements des naissances, mariages et décès d'une personne dans des délais précis : Naissances depuis 110 ans, mariages depuis 80 ans, décès depuis 30 ans. Si ces années sont dépassées pour les recherches, c'est-à-dire si l'on vise des périodes plus anciennes, les archives constituent les prochains points de contact. Les archives municipales de Radebeul possèdent des registres d'état civil et des dossiers annexes, ainsi que des listes de noms, chronologiquement depuis 1876 dans leur domaine de compétence respectif jusqu'en 1906 (naissances), 1936 (mariages) et 1986 (décès). Ces documents d'état civil comprennent, avec la transmission de toutes les communes d'origine, les anciens bureaux d'état civil de Kötzschenbroda (1876-1936), Naundorf (1906-1923), Wahnsdorf (1931-1934) ainsi que le bureau d'état civil de Radebeul (depuis 1876). Si l'on souhaite explorer une période antérieure à 1876, il faut passer par les registres paroissiaux. On y trouve des registres de baptêmes, de mariages, de décès et d'enterrements ou des registres des morts. Ces données existent déjà en partie sur Internet, sur CD-Rom ou sous forme de microfilms. Pour les paroisses d'ici et des environs, l'office ecclésiastique régional de Dresde entretient un service central de lecture de films. Les homélies ou les fiches mortuaires peuvent également être des outils importants. Les anciens carnets d'adresses constituent des sources précieuses pour la recherche régionale : nos archives en possèdent de 1873 à 1944 ; on les trouve en ligne pour Dresde et ses environs sur le portail "Sachsendigital". Il ne faut pas oublier les informations sur l'état civil qui sont conservées dans les archives (les archives municipales de Radebeul gèrent un fichier d'état civil de la RDA basé sur les noms de rue). Souvent, le contact avec une association généalogique aide aussi. Il existe une soixantaine d'associations de ce type en RFA et une annonce de recherche a déjà permis de surmonter plus d'un "point mort" dans les recherches généalogiques personnelles.

La recherche généalogique avec un objectif élargi

Sentiment d'appartenance, valeur de divertissement ou orientation - la motivation pour la généalogie est aussi variée que les voies de recherche que l'on peut emprunter. Mais en général, la soif de savoir, le flair de détective et la réussite de la découverte jouent le rôle principal : on veut aller au fond des anecdotes, combler les lacunes, établir la vérité. Si la généalogie se concentrait à l'origine sur la lignée, elle s'étend désormais à un vaste domaine. La généalogie se consacre à l'ascendance en ligne ascendante : des parents à leurs parents à leurs parents, etc. Le niveau des frères et sœurs n'est pas pris en compte. La recherche de descendance concerne en ligne descendante la descendance d'une personne ou d'un couple, appelée "parents souches". Tous les descendants doivent être recherchés, y compris ceux des filles. La recherche généalogique, quant à elle, étudie tous les porteurs du nom de famille avec leurs conjoints. Dans la recherche généalogique, on recense aussi bien les frères et sœurs que leurs conjoints, enfants et autres parents. D'autres variantes consistent en l'élaboration d'une chronique de ferme ou d'un livre de famille local. Il est surtout important de pouvoir prouver à tout moment l'authenticité des données. Mais comment donner vie à ses ancêtres lorsque leur existence est si lointaine que même les parents âgés ne se souviennent plus ? Il convient d'examiner leur contexte historique et de le mettre en relation avec les données : Les chroniques locales, telles qu'elles sont conservées dans les archives de la ville de Radebeul, donnent un aperçu contemporain intéressant de l'histoire régionale sur des questions telles que les catastrophes naturelles, les bouleversements politiques, les changements géographiques, l'impact de la guerre ou le développement technico-économique. Mais la recherche en histoire des familles peut être plus que la saisie de noms, de dates et de faits ainsi que leur représentation graphique.

Une approche plus spécifique pour découvrir l'univers des proches est de suivre leur héritage émotionnel et d'aller ainsi un peu plus loin dans le travail de mémoire. L'approche est la suivante : outre le monde extérieur qui entoure les ancêtres, leur monde intérieur est tout aussi déterminant pour leur parcours et donc pour le développement de l'histoire familiale. Celui qui s'intéresse à cette perspective supplémentaire ne se contentera donc pas de considérer les données, mais accordera à l'aspect humain un poids tout aussi important pour la recherche. Le facteur psychologique est intégré dans l'intérêt de la connaissance, qui s'élargit ainsi à une dimension intérieure et unificatrice.

Modèles généalogiques transgénérationnels

Ce généalogiste tente de découvrir des modèles transgénérationnels ou des rôles récurrents qui ont été/seront adoptés par les ancêtres et les parents. Ainsi, au sein des familles, on connaît par exemple des histoires d'exercice du pouvoir sur l'autre ; il y a des empiètements autoritaires, des sur-pères et des sur-mères, et une concurrence entre eux ou une aliénation mutuelle qui en découle. Il en déduit la question de savoir comment le rôle de la femme et de l'homme était généralement géré dans le clan. On voit parfois apparaître des modèles de rôles de victimes ou des histoires de bourreaux, ainsi que des thèmes de culpabilité qui, issus d'un long passé, touchent encore le présent, ou même des thèmes tabous qui pèsent (ou peuvent peser) sur sa propre existence comme un lourd héritage. Des ancêtres isolés peuvent avoir été empêtrés entre culpabilité et innocence et l'on peut se demander si des leçons en ont été tirées. De plus, certaines familles sont traversées par une accumulation frappante de circonstances tragiques, d'accidents ou de coups durs. Dans quelle mesure la guerre, la fuite, les traumatismes ou la violence ont-ils affecté la lignée familiale, ou comment ont-ils été gérés ? Les ruptures, les silences et les chemins séparés ne sont pas rares dans une histoire familiale. De même, certains domaines professionnels se retrouvent parfois comme un fil rouge à travers la propre généalogie, comme l'artisanat, l'engagement social ou la participation politique, de sorte qu'il est également possible de tirer des conclusions sur les caractères personnels. Y a-t-il des ancêtres qui se sont écartés du droit chemin, qui ont émigré, qui sont " sortis du rang" ou qui ont fondé d'une manière ou d'une autre des mythes familiaux qui sont encore utilisés aujourd'hui pour forger l'identité au sein de la famille ? Certaines ambiances, certains messages et certaines informations internes sont transmis des grands-parents aux enfants et aux petits-enfants, tant par le récit que par le comportement. De cette manière, les caractéristiques familiales et l'héritage émotionnel se transplantent au sein de l'identité propre, ce qui peut à son tour avoir des répercussions sur les propres décisions et donc sur l'avenir individuel.

Le point d'ancrage de cette forme plus spécifique d'approche de l'histoire familiale doit être le fait que les ancêtres nous communiquent quelque chose, que ce n'est pas sans raison qu'il existe ces modèles et rôles transgénérationnels et que les personnes sont indissociables intérieurement dans hier, aujourd'hui et demain. Que l'on opte pour la voie classique de la généalogie ou que l'on se concentre sur un point plus spécifique, c'est le point de vue individuel qui est déterminant. Car les amis ne sont-ils pas parfois la famille la plus déterminante pour sa propre histoire ? Qu'est-ce que la famille en général ? La recherche généalogique peut donc aussi contribuer à l'orientation personnelle.

Généalogie informatique

Parallèlement, l'Internet peut également fournir une orientation au généalogiste. Qu'il s'agisse d'informations générales sur la matière, de questions techniques sur les sciences auxiliaires historiques telles que l'héraldique, de points de repère sur le thème de l'"embarquement pour l'outre-mer" ou de l'accès à des institutions de recherche telles que les archives, les églises ou les bibliothèques, le World Wide Web fournit une liste de résultats en abondance pour chacune de ces demandes. Il est possible de faire des recherches sur différents programmes de généalogie ou de taper directement le nom de la personne/famille concernée dans une base de données généalogique pour voir quels résultats le moteur de recherche crache. Par ailleurs, les généalogistes ont mis en place un réseau dense de forums, de listes de diffusion et de liens où leurs résultats sont publiés et où des discussions animées sont menées. Par exemple, l'Association pour la généalogie informatique (Verein für Computergenealogie e.V.) propose une offre Internet complète sur tous les sujets de généalogie. Elle renvoie à des portails, des lexiques, des bibliographies, des logiciels et des bases de données ou permet des contacts (régionaux) entre chercheurs. Pour l'Église mormone, originaire des États-Unis, la généalogie est un élément central. Elle met gratuitement à la disposition du grand public sa base de données mondiale, principalement des registres paroissiaux, mais aussi des registres de métiers, des armoiries ou des cadastres, sur le site www.familysearch.org. L'offre de recherche "ancestry" est également originaire des États-Unis. Entre-temps, l'entreprise gère ses propres portails dans de nombreux pays européens. Sur www.ancestry.de, il est possible, après enregistrement et parfois contre paiement, d'effectuer des recherches globales ou locales sur des documents historiques, des noms de personnes, des lieux, des arbres généalogiques, des images, des cartes ou des publications. Les bases de données se composent par exemple de documents d'état civil, de recensements et de listes électorales, de registres militaires, de listes d'immigrés et d'émigrés ainsi que de carnets d'adresses. En tant que membre, il est possible d'introduire son arbre généalogique dans le portail, et il est vérifié s'il y a des recoupements avec le tableau généalogique d'un autre participant.

Les archives municipales de Radebeul prévoient en outre, suite à la numérisation des documents d'état civil des bureaux d'état civil du Lößnitz, c'est-à-dire les listes de noms et plus tard des registres entiers, à partir de l'année 1876, de pouvoir proposer successivement aux utilisateurs des archives une interface vers les données numérisées et de mettre en place en quelque sorte un poste de travail pour les visiteurs avec accès à celles-ci.

Le site français "Geneanet" ou le site israélien "MyHeritage" offrent d'autres possibilités de recherche. L'Internet offre une multitude de possibilités et d'informations, ce qui peut constituer un problème : une surabondance de textes. Il existe également d'innombrables logiciels de généalogie et programmes d'aide qui se distinguent énormément non seulement par leur prix (il existe en outre des logiciels gratuits), mais aussi par leurs méthodes de travail. Il est donc judicieux de commencer par définir précisément ses objectifs de recherche : savoir où l'on veut mettre l'accent, jusqu'où l'on veut aller et en déduire les exigences du programme. Les versions d'essai facilitent la décision. Il faut également garder à l'esprit que les données créées doivent être compatibles avec d'autres logiciels ou qu'elles peuvent être converties. On garde ainsi la possibilité d'élargir successivement le champ de recherche si on le souhaite.

Sauvegarde des données

Mais numérique ou pas, ce qui vaut pour la science est bien sûr aussi indispensable pour la recherche privée : la sauvegarde des données. La protection des informations, qu'elles soient numériques ou analogiques, est essentielle. Le stockage est déjà décisif : les caves humides, les greniers avec de fortes variations de température ou les pièces où l'on fume ne conviennent évidemment pas comme lieux de conservation. Les risques tels que les incendies domestiques, les inondations, les pannes de disque dur, les vols, les erreurs (de mise à jour) de programme ou les suppressions accidentelles doivent également être pris en compte et des mesures préventives doivent être prises. Les pannes d'ordinateur dues à des problèmes matériels, des ventilateurs encrassés ou un bloc d'alimentation défectueux sont tout aussi effrayants. Une grande partie de ces événements peut ralentir considérablement la recherche ou l'arrêter complètement, c'est pourquoi il est recommandé de faire des copies de sauvegarde régulières sur des supports de stockage externes ou sur le stockage en ligne. En stockant des doubles hors de chez soi, on augmente aussi considérablement la disponibilité des données.

Car même si le généalogiste s'occupe en priorité du passé, son hobby doit rayonner dans le présent et apporter de la joie pour l'avenir. Heureux celui qui parvient à remonter jusqu'à ses archi-arrière-grands-parents !

Emigration, fuite et migration

L'histoire d'une famille se déroule comme un fleuve à travers les époques et les générations, elle est toujours en mouvement. Les changements géographiques font souvent partie intégrante de cet enchevêtrement. Lors de la recherche de ses ancêtres, il ne s'agit donc pas seulement de savoir quand ils ont vécu, mais aussi et surtout où ils ont vécu. Et si l'on a pu déchiffrer un ancien nom de village écrit en Sütterlin, cela ne veut pas dire que l'emplacement du lieu peut être reconstruit aussi facilement aujourd'hui. Ne serait-ce que parce que les noms de lieux changent souvent, qu'ils se dédoublent ou que les orthographes peuvent changer. Des localités ont été rayées de la carte par incorporation ou ont été détruites pendant la guerre, puis abandonnées. Certaines agglomérations ont été victimes de l'exploitation minière à ciel ouvert. Enfin, le fait que le lieu recherché se trouve aujourd'hui dans un autre pays fait partie intégrante de l'histoire allemande. Pour la recherche de lieux dans les pays voisins et les anciens territoires allemands, le site web de l'Office fédéral de cartographie et de géodésie peut être un point de départ, tout comme le site Territorial.de ou Kartenmeister.com. On peut trouver des répertoires de communes et de localités pour l'Autriche ou la Suisse sur les sites Internet de leurs offices fédéraux de la statistique. Enfin, une recherche dans l'annuaire généalogique des lieux sur Genealogy.net peut suffire pour trouver ce que l'on cherche. Les encyclopédies imprimées ou les répertoires de communes et de localités se trouvent généralement dans les catalogues de bibliothèques ou dans l'ouvrage standard "Müllers Großes Deutsches Ortsbuch".

C'est surtout au 19e siècle qu'une vague de migration a débuté en Europe. Traverser le grand étang et trouver le bonheur en Amérique, c'était aussi le souhait de nombreux Allemands. Le premier consulat américain sur le sol européen a ouvert ses portes à Brême dès 1796, ce qui en a fait le premier port d'émigration. Peu après, le port de Hambourg s'y est ajouté. Pendant trois mois, il était possible d'embarquer à Emden, ce que firent près de 4000 émigrants. C'est surtout la population rurale appauvrie qui cherchait à trouver ailleurs un moyen de subsistance plus fructueux. Ceux qui avaient l'intention de quitter durablement le pays devaient faire une demande de consentement auprès de leur administration d'origine, dont l'obtention pouvait parfois durer des années.

Les lettres des émigrants à ceux qui sont restés au pays sont des témoignages de l'époque qui donnent des informations réalistes sur l'embarquement, la traversée, l'arrivée et la découverte de la patrie en Amérique du Nord. La bibliothèque de recherche de Gotha abrite une telle collection de sources précieuses pour la recherche. Depuis 1820, les autorités fédérales américaines exigent que les capitaines des bateaux qui arrivent livrent une liste détaillée des passages depuis leur port d'origine. Cette variante contient souvent des informations supplémentaires sur l'arrivant.

Les listes de passagers de Brême ont été en grande partie détruites lors du bombardement, alors que les listes de passagers de Hambourg ont été conservées dans leur quasi-totalité. De plus, les registres paroissiaux, les demandes de passeports et de consentements, les inscriptions dans les journaux ou les lettres d'émigration constituent des sources primaires régionales révélatrices. Les possibilités de recherche sont complétées par les listes de passagers américaines, qui sont gérées par le Musée national des États-Unis et les Archives nationales à Washington. Sur Internet, on trouve de nombreuses bases de données qui fournissent des informations sur les personnes arrivant dans les ports des États-Unis et du Canada. Le généalogiste peut également obtenir des conseils d'experts et effectuer des recherches dans les bases de données en visitant la Maison allemande de l'émigration de Bremerhaven ou le musée de l'émigration BallinStadt de Hambourg. Environ 4,3 millions d'Européens ont émigré au Brésil, où le personnel du Musée de l'immigration argentine peut vous aider à faire des recherches. Les documents relatifs à la migration vers l'Australie se trouvent dans les Archives nationales australiennes, y compris une base de données gratuite d'environ 8 millions d'enregistrements. L'Afrique du Sud était également une destination d'émigration populaire. Les Archives nationales peuvent être un point de départ pour les demandes de recherche.

A la fin de la Seconde Guerre mondiale, environ 11 millions d'anciens travailleurs forcés, de survivants des camps de concentration ou de prisonniers de guerre se trouvaient en Allemagne, et la plupart d'entre eux n'avaient plus de patrie. La plupart d'entre eux ont émigré vers les États-Unis, mais la Grande-Bretagne, la Belgique, la France, le Canada, l'Australie, l'Amérique du Sud ou la Palestine ont également été des pays d'accueil. Des listes de passagers et des fiches nominatives de 1945 à 1974 sont disponibles aux archives d'État de Brême. Les archives de l'État et des diocèses en Pologne se sont successivement ouvertes à la recherche généalogique, de sorte que de plus en plus de documents et de registres paroissiaux sont devenus accessibles en ligne ces dernières années. En outre, des associations généalogiques sont actives. Des associations sont actives, comme le Pommersche Greif, le Verein für Familienforschung in Ost- und Westpreußen et le Forschergruppe Memelland. GenWiki.de fournit des informations sur la Lituanie et la Lettonie. Et les archives de la République tchèque et de la Slovaquie ont également mis en ligne des fonds de matricules, en partie via leurs propres sites web, en partie via les plateformes Actapublica.eu et Crossborderarchives.

L'histoire interallemande écrit également un grand chapitre sur le thème de la fuite. Entre 1945 et 1961, 3 ½ millions de personnes ont fui la zone d'occupation soviétique, puis la RDA, pour se réfugier en République fédérale. Après la construction du mur de Berlin, une fuite n'était possible qu'au péril constant de sa vie et par des chemins aventureux. Pourtant, de nombreux citoyens de la RDA ont pris ce risque : entre la construction et la chute du mur, au moins 5.075 citoyens de la RDA ont réussi à s'échapper. Dès novembre 1989, près de 133 500 citoyens de RDA se sont installés en République fédérale. L'Office fédéral pour la migration et les réfugiés, antenne d'Ursulum, traite les demandes concernant le lieu de résidence des personnes ayant quitté l'ex-RDA.

L'émigration, la fuite, la migration - qu'elle soit volontaire ou forcée - représente dans tous les cas une rupture, tant dans l'histoire personnelle que dans l'histoire familiale. Ceux qui partent s'attendent à des défis inconnus, à la (re)découverte, mais aussi au déracinement. Ceux qui sont restés chez eux deviennent des laissés-pour-compte. D'une manière ou d'une autre, cela laisse des traces en l'homme lui-même, par exemple dans les thèmes de la responsabilité personnelle, de la soif de liberté et de l'accomplissement de soi, mais aussi du pragmatisme, du sentiment de culpabilité ou du refoulement. Les effets secondaires résultant du changement spatial se reflètent entre autres dans les légendes familiales, ou dans le silence et l'exclusion. Cependant, cela peut résonner comme un héritage émotionnel au sein de l'histoire familiale, s'imprimer dans des modèles de caractère et toucher ainsi la propre partie individuelle de tout le tissu.

Maren Gündel, Archives municipales

Sources : Schug/Urmersbach : Attention ancêtres, j'arrive ! Praxisbuch moderne Familienforschung 2015 ; Magazin Familienforschung 2015/2016 ; Ziegler : Ahnenforschung. Pas à pas vers sa propre histoire familiale 2012.

Publié en 4 parties dans le journal officiel de Radebeul juillet/ août/ septembre 2016, avril 2017

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